Qu’est ce que c’est ?
• Il s’agit d’une petite lésion qui se présente sous la forme d’une fissure située à la partie arrière de la vulve, au niveau de la fossette naviculaire.
• Elle occasionne des douleurs au moment du rapport sexuel, à l’entrée (dyspareunie orificielle) qui prend parfois une tournure fortement invalidante.
Paroles de patientes
Les mots sont souvent les mêmes
• La patiente décrit un tableau qui s’installe de « manière très insidieuse (mycoses à répétition, irritation, démangeaisons…) ».
• Ce processus, reconnaît elle, a «fragilisé» sa peau au niveau vulvaire.
Pérégrinations
Alors commence pour elles un long parcours médical où se côtoient gynécologues, dermatologues, psychothérapeutes, et pseudo-médical, balisé de forums sur internet, blogs divers, et parfois, moins souvent qu’avant l’internet, copines et voisines.
Au fil de leur recherche, un nom, celui du docteur Bernard Paniel.
Notre excellent confrère préconise :
• Outre une réduction de la fréquence des rapports sexuels, l’emploi de pommades cicatrisantes.
• Lorsque ces mesures échouent, le traitement chirurgical est proposé.
Prise en charge « Classique »
Chirurgie :
– « Résection quadrilatère de la muqueuse vestibulaire comportant la fissure, puis dissection et clivage de la paroi vaginale postérieure sur 2 ou 3 centimètres.
Le lambeau de muqueuse vaginale obtenu est «abaissé, éversé, venant recouvrir la petite perte de substance créée. Il est suturé en bonne place par des points séparés de Vicryl 3 ou 4/0».
L’examen
• En examinant la vulve, au niveau du vestibule postérieur, des fissures sont retrouvées, en position médiane, allant de l’hymen à la fourchette.
•Pour reprendre la description de notre confrère, puisqu’il est inutile voire impossible de le paraphraser, tant elle est précise et correspond en tous points à notre constatation :
« À distance des rapports sexuels, seule une cicatrice blanche fine linéaire est visible. Parfois elle est à la limite de la visibilité, mais lors d’un examen plus approfondi, elle peut s’entrouvrir largement. »
Naviculite fissuraire. Laser CO2 tel qu’utilisé avant.
Le laser CO2 a été proposé dans le traitement de la naviculite fissuraire, comme il l’a été pour le traitement du lichen scléro-atrophqiue, sous la forme d’une abrasion au CO² conventionnel, où la totalité de l’épiderme et du derme superficiel sont volatilisés en une seule séance.
Ca n’est pas la technique que je propose.
Naviculite fissuraire. Laser CO2. Je propose un Fractional resurfacing
- Un puits au milieu d’une zone saine
- Avec une zone de vaporisation du tissu
- Avec une zone de dommage thermique
Fermeture rapide de la peau
Ressources
Cette procédure utilise les propriétés du laser CO2 en mode fractionné.
Je suis détenteur d’un diplôme intitulé « Utilisation médico-chirurgicale des Lasers et Techniques apparentées » et d’un diplôme « Médecine et chirurgie reconstructrice & plastique périnéale » délivrés par l’université de Montpellier-Nîmes.
Le cabinet est équipé du tout dernier laser CO2 « GYNELASE » spécialement destiné à ces soins.
Vous êtes quelques unes à demander le tarif en ligne.
Je ne voudrais pas vous paraître vouloir le cacher, aussi je vous dirais que la séance de traitement pour la zone vaginale se situe autour de 280 euros et qu’il n’y a pour l’heure aucune prise en charge possible par la sécu ou les mutuelles.
Mais je m’empresse de vous dire aussi que ce type de prestations n’est pas « un service » comme les autres.
Elle est précédée d’un entretien, d’un examen, d’une consultation.
Je ne la pratique qu’après avoir diagnostiqué qu’elle vous était bien destinée.
A cette occasion, vous recevrez toutes les informations tarifaires qui dépendent de l’étendue du soin.
Par ailleurs, j’estime que ce soin ne devrait être pratiqué que par un praticien spécialisé en gynécologie ou urologie.
Il ne suffit pas d’avoir la boîte à outils, l’appareil, pour pouvoir mener à bien une intervention. Il faut la formation adéquate pour reconnaître les symptômes, diagnostiquer le trouble et intervenir sur l’organe.